Pour qu’une entreprise prospère… embauchez un lapin !
Cela fait maintenant 10 mois que Tristan a intégré l’équipe Largeot & Coltin. A raison de deux semaines par mois, Tristan alterne entre Largeot & Coltin, à Angers, dans l’Ouest de la France et son école à Mulhouse, dans l’Est.
Quoi qu’il en soit, ici où là bas il n’en reste pas moins amoureux de sa région de cœur, les Pays de la Loire… Il n’y a pas à dire, le garçon est à l’Ouest…Il aura d’ailleurs passé ses mois de juillet et d’août, ici, chez Largeot & Coltin…
Croyez-moi, ce n’était pas des vacances pour tout le monde !
10 questions à notre lapin de 40 semaines
Comment as-tu rencontré Largeot & Coltin ?
J’ai rencontré Largeot & Coltin grâce à mon petit frère Jason, lapin, lui aussi en taille de pierre à Saumur, c’est lui qui m’en a parlé le premier, il venait tout juste de commander un largeot sur le site et s’était rendu compte que le siège social était dans une commune voisine de là où habitent mes parents.
Après mes 300 candidatures partout en France pour trouver un apprentissage, j’étais prêt à aller n’importe où… même dans le vêtement de travail ! Pas évident, lorsque ton rêve de gosse, c’est de devenir styliste…
Le jour de mon entretien d’embauche, j’avais enfilé mon plus beau costume, j’avais même mis la cravate de mon papa… Il faut dire, quand même, que je mettais les pieds chez le leader du vêtement de travail traditionnel, Attention les yeux !
Ma première impression lorsque je suis arrivé a été : oups…
Quel est ton job ici ?
Même si rien n’est vraiment écrit sur mon contrat et que mes cartes de visite ne daignent pas arriver, je considère que je suis chef de produit… En tout cas les études que je réalise ont pour objectif de m’amener jusqu’à ce titre.
Comment vois-tu l’avenir ?
Je souhaite être styliste, mais pas le styliste déjanté, qui ne sait plus quoi faire pour se faire remarquer, mais plutôt celui qui comme moi aime la matière, la couture, le vêtement…
Quelle est la chose qui te fait arriver avec le sourire au travail ?
Si j’ai pris mon café et que le coup de balai est déjà passé dans la boutique je suis ravi… Mais l’essentiel, c’est de savoir que mes collègues sont là, l’ambiance est bon enfant et je sais que la journée sera rythmée de petites blagues en tous genres…
Petite vérification technique… Quelle heure indique ta montre ?
– 17h
– Ah, moi aussi ! … j’avais remarqué que tu arrivais toujours un peu après 9h le matin, visiblement nous ne pouvons pas incriminer ta montre sur ce coup là 😉
Parle-moi un peu de ta naissance… tu t’en souviens ?
– Je suis né le 24 juin 1994 à Angers,j’étais un beau bébé, plutôt joufflu … arrivé un peu après le terme…
– Donc tes petits retards ne datent pas d’hier alors 😉
– Pour l’anecdote, je suis né bleu, je m’étais étranglé avec mon cordon ombilical…
– Je vois que ton goût pour la différence était déjà prononcé 😉
Comment était faite ta scolarité ?
Après une scolarité banale durant tout le primaire, j’ai décidé de me prendre en main au collège… j’ai fait de mes 3 premières années collège, les années les plus drôles de toute ma scolarité, ce qui m’a valu plusieurs heures de colle.
Et les études ?
Après une première STG et deux classes de seconde je me suis pris de passion pour la couture.
J’ai d’abord appris les bases avec ma maman et de façon autodidacte, puis j’ai rencontré les Terreurs de l’aiguille de Saint Melaine sur Aubance, un groupe de mamies qui m’ont permis d’approfondir mes connaissances en couture et d’apprendre la broderie et la dentelle à l’aiguille et aux fuseaux.
Durant cette période nous avons restauré de vieilles coiffes récupérées dans des brocantes et en partenariat avec le musée des coiffes des Ponts-de-Cé, nous avons pu les exposer. J’avais déjà un goût prononcé pour les années 1900, puisque je travaillais avec de vieux outils et habillé dans des tenues traditionnelles.
Après un BTS métiers de la mode et du vêtement à Brest, durant 2 ans, j’ai entamé un master manager de l’offre produit, en 3 ans, à L’Institut Supérieur du Textile d’Alsace, à Mulhouse que je suis censé terminer à l’été 2018.
En dehors du boulot ?
Ma plus grande passion, le vol… non non je ne suis pas cleptoman, pas d’inquiétude, quand je dis le vol c’est quitter le plancher des vaches… seulement voilà… j’ai le vertige, donc j’ai préféré me prendre de passion, pour ceux pour qui le vol est un mode de vie… les oiseaux.
Plus jeune j’ai d’ailleurs sauvé un oeuf de poule de Barbarie, la JAVA. J’en ai d’ailleurs dressé l’oisillon qui en est sorti, Poussinou, c’est le nom que je lui avais donné…
J’ai élevé cet oiseau jusqu’à l’âge adulte, le sien , pas le mien… car je suis encore un grand enfant…
Poussinou était devenu un véritable animal de compagnie, il me suivait partout et se faisait un nid dans mes cheveux que j’avais longs et frisés à l’époque. Je n’avais rien à envier aux dresseurs de rapaces du Puy du fou car lorsque je lui faisais signe, l’oiseau se posait sur mon avant bras ou sur mon épaule…
Pour finir cette présentation, as-tu une citation favorite ?
Oui, une citation de Gandhi, « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».
Merci Tristan
L’avis de ceux qui bossent avec Tristan
En à peine 1 an, Tristan a su prendre sa place au sein de l’équipe Largeot & Coltin. Travailleur, dynamique et toujours enjoué, il est vraiment le troubadour de l’entreprise.
Au bout de ses 2 semaines passées ici, nous apprécions le calme qui règne dans les couloirs en son absence, mais dès les premiers jours on se rend vite compte, que ses blagues potaches, son humour décapant et son insolence taquine, nous manquent… en d’autres termes on s’aperçoit que Tristan contribue à l’ambiance et l’âme de l’entreprise, il est à part entière un des éléments naturels de Largeot & Coltin.
Tristan apporte à l’entreprise une expertise sur le volet confection, c’est d’ailleurs le moment où Tristan est le plus concentré. Depuis que nous lui avons acheté une machine à coudre digne de ce nom le patron n’a plus la même signification ici.
Tristan aime que les choses soient belles, propres et agréables, son activité journalière, passer un coup de balai, serpillère et poussière dans le magasin. Il s’est d’ailleurs confectionné un loup à perche pour faire la poussière du sol au plafond… à 3m quand même.
En parallèle Tristan avance sur son projet scolaire et se réserve 1h tous les jours pour vous envoyer les plus beaux colis !
salut tristan . moi je suis walter artiste et artisan en charpente couverture et zinguerie et en fait je voulais savoir si c’était possible de lancer une production de salopette laboureur … pourquoi laboureur car depuis c’est plus solide que lafont niveau couture malgré mon dernier largeot velour que j’ai acheté ou deux trois arrêt de couture étaient pas bien stoppés bref cela reste quand même un bon produit .
mais serait il possible de les avoir ces salopettes … merci a bientôt