Il y a un peu moins d’un an après de long mois d’attente, FHB nous proposait une nouveauté disponible à la vente, les chaussures de sécurité Linus. Alors verdict ? Est-ce un bon modèle ?
A propos du fabricant
FHB travaille d’arrache pied (sans blague!) depuis plusieurs années pour produire une gamme complète de vêtements de travail. Fabricant modeste, la marque allemande n’a désormais plus à rougir face aux mastodontes concurrents. Les vêtements et accessoires qu’elle propose sont parmi les meilleurs du marché. La paire de chaussures de sécurité FHB Linus que nous vous présentons suit cette logique.
Cela fait plusieurs années que nous demandons à FHB de moderniser sa gamme de chaussures. En effet, bien que de grande qualité, les précédents modèles aux looks un peu « désuet » reste trop ancré dans le style vêtement de travail. D’autres marques ont très tôt compris l’importance d’allier le design produit et le bénéfice produit. Ainsi le marché de la chaussure de sécurité a vu naître des modèles comme les baskets de sécurité 2430 de Blaklader ou les chaussures de sécurité sportwear Splitrock de Timberland pro.
Les nouvelles chaussures de sécurité
Fidèle à ses valeurs, FHB aura pris le temps de faire du travail de qualité pour réaliser les chaussures de sécurité Linus. En effet, elles ont été longuement testées (bancs de tests obligatoires et volontaires, essais réels) permettant d’améliorer le modèle jusqu’à obtenir une paire de chaussures de sécurité prête à être utilisée sur tous les chantiers !
Comme Saint-Thomas, nous ne croyons que ce que nous voyons. Après les avoir mises en ligne au printemps dernier et en avoir écoulé plusieurs dizaines de paires, sans réclamation des utilisateurs, nous avions besoin de faire nos propres tests, afin de savoir si ces chaussures valent le coup.
Avant de commencer la séance de torture pour nos chaussures Linus, notons qu’elles taillent normalement. ma pointure se situe entre 41 et 42, assez logiquement, la taille 41 était trop petite. Il faut notamment penser que ces chaussures sont habituellement utilisées avec des chaussettes plutôt épaisses comme les chaussettes hiver le Laboureur.
Alors, pourquoi aimons-nous cette paire de chaussures ? Outre la sécurité, indispensable, on l’aime pour trois choses !
1. Des chaussures confortables
Ces chaussures de chantier maintiennent bien la cheville, la semelle intérieure est plus ferme sur le devant de la chaussure, elle est plus épaisse sur l’arrière et munie d’un ergot en mousse, ce qui donne plus de souplesse et une sensation de « ressort » sous le talon. Les chaussures sont assez larges, on ne se sent pas trop à l’étroit. Avec un bon laçage, elles sont vraiment confortables et le pied est particulièrement bien maintenu.
Définitivement adoptées… Laissez les moi !
2. Des chaussures solides
Contrairement à des chaussures de sécurité plus bas de gamme, celles-ci comportent des caractéristiques simples qui démontrent la fiabilité de ce modèle :
- La semelle est conçue pour ne pas se vriller facilement,
- La pliure de la chaussure, qui se trouve sur une partie de cuir pleine fleur pour minimiser l’usure et la casse,
- Enfin, la semelle est injectée, cela se remarque au bout de la chaussure. C’est moins « authentique » que le cousu dit « Goodyear », mais cette technique qui évite la désolidarisation de la semelle avec le reste de la chaussure.
3. Un super look !
Il n’y a pas à dire, c’est un beau modèle. On dirait presque une paire de sneakers de ville. On aime le côté sobre avec le coloris noir et gris et les lacets deux tons. Le cuir qui finit par se patiner avec le temps est du plus bel effet. Personnellement j’aime bien la petite pastille qui rappelle la marque avec la date de création de l’entreprise FHB (1947). Élégantes, ces chaussures sont assez fines et sont finalement vraiment passe-partout. On oublie totalement le côté « godillots de chantiers ».Le petit plus ?
Avec leur embout d’exactement 47mm d’épaisseur, ces chaussures passent entre les liteaux et sont donc idéales pour les charpentiers couvreurs ! Je veux les porter !! (en quelques clics)
